Parce qu’il est beau comme un Kenzo
L’homme dont je vous parle
Déployé dans un ciel bleu
Seul au milieu de son unité
Mais c’est moi qu’ai le cœur coquelicot
Moi la pâquerette du raz du sol
Celle qui confond les fleurs ,
La Pensée et la Patience,
Qui ne sait plus laquelle est bleue, mauve ou rose …
Laquelle est éternelle , laquelle immortelle, laquelle éphémère
Laquelle se ferme au jour, laquelle s’ouvre à la nuit.
Laquelle est sa piste de lumière toujours la nuit.
Et lui il tangue dans la tempête des vents
Passe et repasse en effluves dans ma mémoire
M’élance d’un sens, m’élance de l’autre
C’est moi qui suis en bas,
C’est moi qu’ai la tête qui me tourne, le vertige ou même la nausée.
Il a jamais supporté que je lui dise
Comme il était cousu d’un fil vert serré
Autour de mon cœur
Chaque fois que j’ai commencé à entrouvrir la bouche
Il s’est tiré d’un élan vif, happé par le ciel
Comme un film à l’envers
Et le regard joyeux sinon heureux
Le temps qui passe n’est pas son affaire ;
Seul le temps de l’atmosphère est son espace
Alors j'ai été voir mon légionnaire Il était là, étendu sur son sable blanc Allongé, sa tête blonde comme les blés Posant un soleil doré sur ce sol immaculé Je m'suis assise à ses côt...
Suite du texte