Il y avait celle à la face Dorian Gray
L’élégance carnative
L’élégance de vampire
L’élégance d’highlander décharné
Vidé de substance, anémié
Irriguée d’une seule passion
Se pérenniser dans son néant
Jouer au chat avec soi-même solitaire face à face entre Gabin et Signoret
Elle râtelait les identités relatives
Balançant sa gueule d’ange
En qualités démonstratives
Une hanche en note grave
Un talon en voix haute.
Le rire plus haut que le fond ;
L’oeil plus noir que le coeur bon.
D’un pied dansant elles ont monté une armée.
Une de labeur et de sueurs
Une de mensonges et de pirouettes.
L’une est sinistrée sur les lignes de son cahier
L’autre est rayonnante dans les bals de la Cité
L’une est muette et enchaînée à sa tâche
L’autre rafle au bas mot le travail de ses années lâches.
Le siècle que Foucault dénonçait est revenu ;
Ils enferment à nouveau les gens que l’on a frappés.
Les gens qui ont reçu des coups sont des victimes désignées pour servir de friandises aux faibles de caractère.
La gueule de Dorian Gray règne en maître
Mais la mesure n’est pas tenue
Et la vie s’éteindra de la misère humaine
Répandu au grand galop
Par des amazones projetant la poudre à perlin pin pin
Sur le poulailler industriel.
Le temps passé à se faire admirer n’est pas celui passer à réfléchir
Le charisme aura raison du Darshan
Au pays de Candy, les fantômes du passé resurgiront.
Les bottes noires, les cheveux blonds
Ont revêtu leur allant d’hier
Leur tournure de style sans fond
Leur critère de sélection.
Ils ont choisi l’élu,
Le numéro 1, le numéro 2, le 3, le 4 et le 5.
Le 6 est l’élu pour mourir !
Le sacrifié désigné,
Il en fallait bien un.