Tu es la fleur de notre pouvoir
Le pollen de notre avoir,
L’icône de notre désir
La lance de notre fierté.
Tu es l’aura diffuse de leur chandelle
L’étincelance à leurs souffles morts.
Tu es la vague éclectique, inondée de lueur lunaire,
Une pleine blondeur à leur leurre.
Sirène des sunlights ne te prends pas dans leurs filets
Et laisse voiler tes reflets de leurs sombres ombres,
Tes contrastes illumineront leurs faces macabres,
Tes éclats rendront grâce au vrai soleil qui les accable.
A vie dictée par l’avidité du vampire
Leurs filets sont la bave entre les dents mêlée de sang.
La vampe et le pire
La vampe vante le pire de l’homme
En femme déguisée,
Tu es leur mythe .
Pour être une égérie il faut avoir servi.
Quand leur réalité elle est papier glacé.
Ils vont t’encastrée dans une boîte à réduction russe
Une chambre froide sans révélateur.
Ton corps spectral, autrefois vivant
Vacillera sans danser
Comme la flammèche s’éteignant
Du cierge allumée à ton effigie.
Les icônes de leur vécu sont l’égérie de leurs ennemis
Les muses par leurs dieux ont vécu et souffert,
Le rimmel sur leur lumière a fondu.
Tant la résonance à la souffrance de leurs bourreaux fut grande
Qu’eux-mêmes tentèrent de faire couler leur ciel.
Ils n’y sont pas parvenus
De leurs cendres elles sont revenues,
Et brillent d’une lumière condensée.
Tes admirateurs te veulent l’élue de leur misère
Te souhaites-tu de ne pas avoir appris de leurs muses ?
Dis toi que pour leur rendre hommage
Ils te feront ce qu’ils honnissent
La figuration éternelle de ce qu’ils redoutent et bénissent.