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yoyoSpire

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La résolution d'une gestion des très grands nombres est une des clés d'un futur vers l'Espace pour l'humain. Nombres premiers obligent... Toutefois, si un rêve se construit au jour de nos vies, nos vies ne sont pas plus des décharges publiques que notre belle planète bleue. Et les bleues des coups qu'elle reçoit, moi, j'en peux plus ! Aussi j'agrémente le rêve d'un ciel plus haut, de quelques véhementes objections


La belle est la bête

Publié par yoyospire sur 28 Juin 2012, 13:56pm

Catégories : #hé ! Marionnetiste, #Bourse, #Chaos, #Coeur, #Banqueroute, #Veuve noire

La belle est la bête

Les ongles si durs que d’un revers de doigt elle ôte la chair d’une table de bois.

A chaque aube une servante fidèle lui tisse d’un fil de cuivre coupant, un fouet de jais, dont elle use sans discernement au sein du royaume ; giflant le corps ou le visage de ceux qui l’envient.

Elle est méchante comme l’obscure population qui grouille au bas de sa splendide cité, pauvres et sales peuples d’assistés.

Son coeur est noire dune haine incompressible, et ses serviteurs dévoués au royaume ne s’en servent que pour protéger les territoires qui dépassent sa voix en colère.

On dit que sur les terres  qui se lèvent au son de sa rage, les forêts disparaissent, les eaux s’assèchent, le noir s’installe.

-          Quel est ton nom ?

-          Celui d’une fleur au nom perdu. On m’a rebaptisé Iris parce que mes pensées sont sauvages et mes yeux leur reflets. Ils chatoient des milles couleurs de la fleur. T’en approches pas où je te percerai à jour.

 

Au secours, les guerres de royaume et de régnance sont revenues. Les rennes de la bourse ont quittés la course. Papa Noël is a rolling stone. Une machinerie lourde qu’à péter les boulons, écrase et broie dans son avalanche nos chairs, nos frères, nos soeurs.

Ecoutez les hurler, ceux qui étaient aux premières loges des arènes de césar, la panique les agite.

« pauvres de nous, nous ne sommes plus rien. La machinerie s’est emballée. Nous vivons nos derniers jours ; sans elle nous ne sommes rien ! »

« pauvres hommes qu’aucun chemin ne porte en eux-mêmes. Ils sont dévorés par le vide qu’ils portent en perspective. Leur ventre est dans la bourse de l’ogre. Leur mise sur l’à venir ; leurs vies bientôt sur la banquise. »

 

Le désir des paillettes de Chicago

Du Berlin des années 30

Ont repris l’occident

 

Les esprits des gens de la ville

Ont fini leur bout de vie

Ils s’ennuient

Ils paniquent, le monde s’enfuit.

Il court plus vite qu’eux n’ont le temps de le lire

Ils se sentent dépassés, anéantis

cloués au lit.

De leur jeunesse de leur ivresse présente ils ressassent déjà les rengaines

Sur la vie, sur la mort, pas d’veine

Ils éteignent les désirs à coups de langues vengeresses

Lames de bois, de jeux d’enfants.

 

C’est la banqueroute des coeurs pour l’autre.

 

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